Le CBD fait parler de lui depuis quelques années, que ce soit sous forme de fleurs ou produits dérivés tels que la résine, les cosmétiques, les infusions, les huiles, les friandises, que vous pouvez trouver chez Egovap magasin de CBD et cigarettes électroniques à Cugnaux dans le 31. Il appartient aux cannabinoïdes, molécules bioactives présentes dans le cannabis, aux côtés des terpènes. Mais comment le cannabidiol s’est-il fait connaître, alors qu’à ses origines on ne connaissait que les fleurs de THC ?
A ses origines, des croisements sont faits pour favoriser le THC dans la fleur
Le CBD ou cannabidiol est un cannabinoïde, que l’on trouve dans la plante de cannabis Sativa L., nom latin du chanvre. C’est le deuxième plus répandu et le plus étudié après le THC et avant le CBN.
On distingue différentes espèces de chanvre ou sous-espèces, selon les auteurs. Les botanistes ne semblent pas tous du même avis sur la façon de classifier ce genre botanique, quoiqu’il en soit, on différencie 4 phénotypes : sativa, indica, ruderalis et afghanica.
Actuellement, tous les cultivars sont des hybrides, faits de croisements de ces 4 espèces. On utilise un mâle et une femelle de deux variétés distinctes, puis on récolte les graines que l’on fera germer. Celles-ci donneront naissance à une nouvelle variété.
On appelle ces croisements le breeding, effectué par des spécialistes en la matière, les breeders.
Ceux-ci se sont évertués ces dernières décennies à optimiser la teneur en THC, dans les plantes, au détriment des autres cannabinoïdes. L’objectif fut de développer l’effet « high » psychoactif, produit par cette molécule. Depuis le milieu des années 1990, ces taux n’ont cessé de grimper, jusqu’à atteindre plus de 20% de THC avec une teneur en cannabidiol quasiment nulle. Alors qu’à ces origines, les taux de CBD et THC étaient de l’ordre de 6%, voire maximum 10%.
Ces valeurs extrêmes n’ont pas été sans conséquences. On a observé l’apparition de troubles psychiques tels que la dépression et les crises d’angoisse, le déclenchement de schizophrénie ou paranoïa, mais aussi des tachycardies, confusions, malaises, tremblements…
L’intérêt grandissant pour les fleurs de CBD
Ces dernières années le CBD fait de plus en plus parler de lui. Certains pays précurseurs comme Israël, puis la Suisse, ont voulu inverser la tendance, pour tous les effets bénéfiques que présentent cette molécule.
Ils ont démarré des croisements de cannabis sativa avec des variétés de chanvre agricole, présentant un potentiel de CBD relativement intéressant. Les résultats furent concluants. Ces nouvelles variétés bénéficiaient d’une quantité plus importante en cannabidiol et moins de THC, tout en disposant d’arômes très similaires à ceux de la sativa. Ainsi sont nées les premières fleurs de CBD.
Aujourd’hui, les breeders, Suisses notamment, parviennent à reproduire tous les terpènes des variétés de cannabis, en multipliant encore et encore les croisements. De plus, les fleurs respectent les valeurs en THC autorisées, soit 1% pour la Suisse et 0,2% en Europe.
Le ratio THC/CBD s’avère en hausse perpétuelle et l’on obtient actuellement un maximum de 1 :25, soit 0,2% de THC pour 5% de CBD.
Aujourd’hui la star, c’est le cannabidiol !
Au vu du succès grandissant du CBD, les recherches ne cesseront d’évoluer, qu’ils s’agissent de l’obtention de nouvelles variétés ou des avancées quant aux bienfaits. L’objectif restera de satisfaire le plus grand nombre.
Soyez toutefois vigilants sur les fleurs qui affichent une teneur de plus de 5% de CBD. Le breeding ne permet pas pour le moment d’obtenir un ratio THC/CBD supérieur à 1/25, comme vu précédemment. Ces revendeurs se montrent peu scrupuleux. Certains trichent sur leur taux de CBD pour vendre davantage. D’autres intègrent artificiellement des isolats de CBD, par vaporisation à chaud, directement sur les bourgeons séchés. Ces fleurs boostées perdent de leurs saveurs et s’avèrent néfastes à la santé.